Côte d’Ivoire/Lutte contre la drogue Le Général Kourouma Mamadou secrétaire General du Comité Interministériel de lutte contre la drogue

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Les journées internationales de lute contre l’abus et le trafic illicite de la drogue (JILATID) instaurées en 1987 visent à sensibiliser les populations, notamment la jeunesse à se passer de la drogue sous toutes ses formes. A Adjamé et Attecoubé, ces journées se sont déroulées à travers le foot-Maracaña, le concours Awoulaba et le jeu crack des jeunes. Placées sous le patronage de Hamed Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité (Memis), ces journées ont permis au Général Mamadou Kourouma et ses collaborateurs des Douanes et des Eaux et Forêts, et avec l’implication inconditionnelle des maires Youssouf Sylla d’Adjamé et de Danho Paulin Claude de sensibiliser l’ensemble de la population à la compréhension de la dangerosité de la drogue. A la jeunesse, le Général Kourouma a conseillé de ‘’ donner dos à la drogue en disant oui à la santé’’ En faits majeurs, le Général Mamadou Kourouma, Secrétaire général du Cilad, par ailleurs représentant le Memis, n’a pas porté de gant en citant son pays fortement impliqué dans le transit et la consommation de la drogue. « La Côte d’Ivoire était considérée comme un pays de transit, aujourd’hui elle est aussi consommatrice de la drogue. En 2010, 100 tonnes de cocaïnes sont passées ici pour les pays voisins de l’Afrique de l’ouest, en 2013, 50 tonnes de cocaïnes saisies , en 2016 08 tonnes de drogues saisies en provenance de la Bolivie et destinées à la Côte d’Ivoire, 06 tonnes de cocaïnes du Ghana destinées au Burkina Faso via la Côte d’Ivoire ; 300 kilogrammes de cocaïnes venant du Brésil saisies au Port autonome d’Abidjan pour le Burkina Faso ; et 2,200 tonnes de cannabis saisies à la Riviera (Cocody) destinés à la consommation à Abidjan », ainsi est dressé le bilan de la prise de cette denrée dangereuse à la consommation. Par le Secrétaire général du Cilad, le Général Kourouma. A partir de la circulation de ces herbes de la mort, la Côte d’Ivoire s’est engagée à mettre en place une politique appropriée pour dissuader, voire freiner l’abus et le trafic illicite de la drogue. Face à la détérioration de la santé des ivoiriens consommateurs de cette herbe hallucinante, des prises en charge ont été rendues disponibles dans les centres de santé d’Abidjan et de Yamoussoukro gérés par des équipes de docteurs spécialistes en la matière. « La situation n’est pas désespérée. Partageons ce moment d’espoir et avec vous les maires et les journalistes, nous pourrons espérer dans la lutte », fait espérer le Général Kourouma. Par ailleurs, il a indiqué que la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso permettra, au travers d’une coopération bilatérale, aux deux structures interministérielles de lutter plus efficacement contre ce fléau. Le Secrétaire général du Cilad, appelle-t-il les pays voisins à aider à la mobilisation contre la consommation abusive et le trafic illicite des stupéfiants. Le général Kourouma n’a pas caché son optimisme quant à l’engagement des maires qui doivent mener des combats permanents dans ce sens pour freiner la délinquance juvénile. « Vous avez installé dans vos deux communes des comités de lutte, le maire Danho Paulin Claude, vice-président de l’Uvicoci devra relayer ces stratégies d’actions auprès de ses collègues pour un combat global à l’échelle de toutes les communes du pays », a-t-il conclu. Mais, ne sait-on jamais, Abobo sera la prochaine commune de sensibilisation à la lutte contre l’abus et le trafic illicite des drogues. A Tchedé Tcheday E-mail : tchedea@gmail.com

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